Dans notre échappatoire, nous nous fîmes rattraper par d’autres abominations mécaniques et une course poursuite s’engagea. Des tirs de lasers s’échangèrent et, à plusieurs reprises, nous crûmes y laisser plus que des plumes. Nous arrivâmes aux abords du cratère creusé par l’usine quand nous aperçûmes un ascenseur qui nous mènerait au sommet. L’atteindre ne fut pas chose facile car le nombre de nos poursuivants ne faisait que grossir et cela malgré les pertes que nous leur faisions subir. Enfin, en vue du vaisseau, j’espérai qu’ils abandonneraient la poursuite après avoir décollé. Mais c’est à ce moment que des chasseurs apparurent, sortant droit des entrailles de la planète. Je lançai le protocole de décollage d’urgence dès qu’il ne nous resta que quelques mètres à parcourir. Nous réussîmes de justesse à nous jeter dans le sas qui se referma.
Une fois aux commandes, je poussai les turboréacteurs à leur maximum et nous fit quitter la surface. Le bouclier de protection essuya des tirs ennemis mais tint bon. Les robots n’allaient pas abandonner aussi facilement et continuèrent la chasse une fois l’espace atteint. Après de longues minutes sous le feu ennemi, j’aperçus un autre vaisseau que nous ne pûmes identifier. Nous fonçant droit dessus, il s’écarta au dernier moment et fit face à nos adversaires. Il régla leur compte à la dizaine de chasseurs avec une facilité déconcertante, ne laissant aucune chance aux toaster qui nous suivaient. À ce moment, la radio s’enclencha : « Suivez-moi, je connais un endroit sûr ».
Nous prîmes le cap indiqué, curieux et impatients de rencontrer notre sauveur.
To be continued on Thursday, October 6